Méthode d'obtention :
Les fruits sont cueillis toute l'année à maturité à l'aide d'un cueille-fruit. La première récolte doit avoir lieu sept années après plantation de l'arbre, tant les fruits mûrissent lentement. Plus l'arbre est âgé, meilleure est sa productivité et la qualité de son huile essentielle. Ils sont ensuite séchés à l'ombre, pour éviter d'en faire fondre les lipides. Six à huit semaines plus tard, la graine est séparée de sa coque rigide pour être broyée et mise en distillation, par entraînement à la vapeur.
L'huile essentielle est récupérée en fin de procédé dans l'essencier par décantation par rapport à l'eau. Le rendement de cette distillation oscille entre 8 et 10%. L'extraction aux solvants volatils de la graine permet l'obtention d'une absolue, à l'odeur plus épicée et aromatique.
Influence et répartition des chémotypes :
Le genre Myristica contient environ 150 espèces. Seul le muscadier odorant est utilisé pour la parfumerie.
On dénombre plusieurs ''fausses muscades '' :
Le muscadier d'Afrique (Monodora myristica), d'origine jamaïcaine, a une huile essentielle à α-Phellandrène, rappelant l'odeur de la muscade.
La muscade de Guyane (Acrodiclidium camara), originaire d'Amérique du Sud.
Le poivre des Ashanti (Piper guineense), aux feuilles rappelant l'odeur de la noix de muscade.
Médecine alternative :
Les informations délivrées ci-dessous sont issues d'ouvrages de référence en aromathérapie. Données à titre informatif, elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager la responsabilité de ScenTree.
La noix de muscade est réputée pour ses vertus analgésiques, neurotoniques et est conseillée ne cas de courbatures, de fatigue prolongée et de parasitoses digestives.
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